Lettre d’opinion par Étienne Hamel, résident et propriétaire du secteur des Hêtres (Shawinigan)
En tant que résident et propriétaire de logements près du parc Antoine-St-Onge, je le vois chaque été : la piscine Saint-Marc est nécessaire. Ce n’est pas un luxe, c’est un service de base pour un quartier composé en grande partie de locataires — des familles, des enfants mais aussi des personnes âgées avec risques de santé — qui n’ont pas accès à une cour arrière, à une piscine privée ou à un endroit pour se rafraîchir lors des journées chaudes comme celles qu’on connaît cette semaine.
Au-delà du simple rafraîchissement, une piscine publique, c’est un lieu de rassemblement, de socialisation et d’éducation à la nage (je pourrais également ajouter que ça vaut pour la piscine du Centre des arts… mais elle mérite son texte juste à elle). C’est aussi un projet structurant, éco-responsable, qui aide à limiter l’utilisation excessive d’eau dans les résidences individuelles, un enjeu croissant pour les municipalités en développement.
Oui, les coûts ont monté en flèche — de 5,6 M$ en 2021 à près de 12 M$ en 2024, selon les plus récentes soumissions rejetées par la Ville — mais ce qu’on doit vraiment se demander, c’est : peut-on encore se permettre de ne rien faire?
Ce projet mérite mieux que des reports successifs. Il mérite une gestion sérieuse, rigoureuse, transparente. On ne parle pas ici de construire un stationnement : on parle d’une infrastructure sociale, éducative et environnementale essentielle pour notre communauté.
La chaleur, elle, ne nous attendra pas.
Etienne Hamel, Courtier immobilier résidentiel
Royal LePage Centre (Shawinigan)
579-489-0564